Peu de gens ont vu venir la transformation de Cyril Hanouna en avocat du diable après l’incident de l’affaire Lola. En effet, en invitant la mère de Jonathann Daval, Baba s’est attiré la fureur de ses plus fidèles supporters. Oh là là, ça fait mal !

Cyril Hanouna n’a pas le temps de se remettre du buzz que lui a fait Louis Boyard qu’il jette un pavé dans la mare. Il détruit complètement la situation en donnant la parole à TPMP devant cette maman.

C’est quoi le problème avec TPMP ?

Alors que la contagion se propage, Jonathann Daval est reconnu coupable. L’homme doit purger un quart de siècle de prison pour avoir planifié le meurtre de sa femme Alexia. Cette nouvelle, même trois ans après les faits, doit être un coup dur pour la famille du jeune homme. Le reste de sa famille n’a d’abord rien soupçonné, même lui. En ce qui concerne les proches du défunt, ils font preuve de courage. Avec autant d’explications possibles pour l’accusé, ils auraient pu crier mille fois. L’animateur de TPMP, comme il est de coutume, tient à offrir une tribune à tous les participants. Au-delà, On ne peut s’empêcher de penser à Raymond. Même sans s’arrêter pour ajouter qu’il n’hésiterait pas à rendre la justice personnellement, il est clair que sa présence aurait modifié le cours de la pièce.

Une effrayante impression de déjà-vu

Une semaine s’est écoulée au cours de laquelle la mère de Jonathann Daval a effectué de nombreuses visites. Elle s’est entretenue avec Audrey Crespo-Mara dimanche dernier et a répondu à ses questions. L’expertise en matière de portrait de l’épouse de Thierry Ardisson n’est plus à démontrer. Ce jour-là, pourtant, elle recevra une nouvelle à laquelle elle n’est pas préparée. Martine Henry ne peut pas mettre son enfant dans une boîte, même s’il est responsable de la mort d’un autre. De plus, elle va tenter d’obtenir le soutien de toutes les mères qui existent. Aura-t-elle assez de plumes pour voler ? Malgré mon désaccord avec ses actions, Jonathann et moi serons toujours là pour lui. Elle tient profondément à lui et doit faire savoir à ses détracteurs qu’elle le soutient. Elle n’abandonne pas pendant quelques jours et finit par signer avec TPMP.

Cette séquence TPMP est complète.

Désespérée de donner une voix à l’injustice, Martine Henry parle de sa souffrance à un journaliste et à l’avocat de son fils. Ils décident de l’accompagner à l’Usine du Canal après avoir entendu parler de son invitation à TPMP. Lorsqu’on lui demande si elle est inquiète que son enfant soit en présence de Guy George, elle répond par erreur que non. En un clin d’œil, le défenseur de Jonathann Daval balaie son détracteur. Visiblement, il ne peut compter sur tous ses doigts le nombre de fois où il a rencontré des détenus notoires.

Celui qui devrait prochainement organiser un TPMP derrière les barreaux est assailli par une question sans réponse. Je me demandais combien de fois elle voyait Jonathann Daval. Naturellement, elle réplique toutes les deux semaines en invoquant la transparence. Le père de Lino et Bianca, interloqué par cette nouvelle, tente d’amener Bianca à faire face à ses propres incohérences. En échange de ses informations, il n’obtiendra qu’une définition du happening. Après avoir été un « gentil », il est « devenu une mauvaise personne ». Si Baba ne peut pas trouver le mot correct, il devra inventer le sien. Il murmure « conn*rie » pour finir la phrase. Il ne se doute pas que la torche brûle déjà parmi ses adeptes sur Internet.
L’allégorie de la saturation ?

Et pourtant, Martine Henri avait déclenché sa double peine en rencontrant les journalistes du Journal du Dimanche. Tout ressemble à un cauchemar éveillé depuis la nuit du 28 au 29 octobre 2017. Elle se met maladroitement sur un pied d’égalité avec les proches d’Alexia en affirmant que c’est « son heure » pour offrir son récit des événements. Les Français devraient savoir que « la réalité est généralement plus difficile », argumente-t-elle. Même s’il a fait quelque chose de vraiment terrible, le chroniqueur de TPMP n’est pas quelqu’un qui est né avec la capacité de qualifier quelqu’un d’autre de « monstre », que cette personne ait raison ou tort.