Le 13 septembre dernier, Olivier Véran, ancien ministre de la Santé et actuel porte-parole du gouvernement, était l’invité de C à vous. Au cours de leur conversation, Olivier Véran a réglé ses comptes avec Didier Raoult. Anne-Elisabeth Lemoine a assuré l’animation de l’émission pendant toute sa durée.

En pleine présentation de son livre « Au-delà des vagues », un journal de la « période Covid » publié par Robert Laffont, le ministre pose la question suivante : « Ce que je dis, c’est qu’au pays de l’illumination, quelqu’un qui vient vous dire « j’ai un traitement magique, pas besoin de faire des recherches, c’est moi qui ai raison, tous les autres ont tort », comment a-t-il pu avoir une audience aussi forte ? ».

Didier Raoult, le responsable de la section Infection Méditerranée de l’IHU de Marseille, doit répondre de ce que l’on appelle des « manquements graves. »

Pourquoi est-il testé dans les sondages d’opinion comme un potentiel prétendant à l’investiture suprême ? C’est collectivement qu’il faut s’interroger, et j’en prends ma part, a déclaré Olivier Véran. « Pourquoi fait-il plusieurs fois la couverture d’un grand hebdomadaire français ? Et pourquoi est-il testé dans les sondages d’opinion comme un prétendant potentiel à l’investiture suprême ? » « Nous devons nous demander pourquoi il est testé dans les sondages d’opinion en tant que prétendant potentiel à l’investiture pour la plus haute fonction du pays. »

Il est fabriqué en France, il y a eu des recherches faites en France, et il ne coûte pas très cher, mais malheureusement, comme il l’avait indiqué plus tôt, ce n’était pas le cas.

La fabrication et la recherche ont été effectuées en France. Selon ce qu’il avait dit précédemment, « j’aurais été le premier à être heureux si l’hydroxychloroquine avait sauvé des vies et empêché des gens de tomber malades. »