Alexandra Lamy est celle qui occulte la descente aux enfers d’Ary Abittan depuis sa mise en examen suite à une plainte déposée contre lui par son ex-maîtresse. L’actrice et réalisatrice affirme que le mouvement #MeToo n’a fait souffrir la carrière de personne en conséquence directe.

« Oh mon Dieu ! Qui exactement a été tué en France ? Personne ! » Lorsqu’on lui a fait remarquer que certains de ses collègues de travail rejettent l’existence de tropes sexistes et sexuellement violents dans les films français, la superbe blonde a offert sa réponse.

« Et pourtant, nous les connaissons tous. Personne parmi eux ne s’est inquiété, et la prescription les a même protégés du danger. C’est une folie de continuer à assister les agresseurs jusqu’au bout ! Nous avons besoin de porte-paroles inébranlables et inflexibles. Si ce n’était pas le cas, Harvey Weinstein ne serait jamais tombé », aurait déclaré Alexandra Lamy, qui voulait très probablement faire référence à Roman Polanski.

Ary Abittan, quant à lui, a été empêché de participer à de nombreuses initiatives, bien qu’il n’ait jamais été reconnu coupable d’un crime.

Selon le magazine Public, il aurait dû être entendu par les juges en septembre de cette année, mais cela aurait dû être en juin de l’année dernière.

Selon une personne ayant une connaissance directe de l’enquête, « les évaluations psychologiques ont pris du temps. » Il était désespéré d’essayer de programmer quoi que ce soit avant l’été.

Ary Abittan, dont la situation financière n’est pas très favorable, n’a d’autre choix que d’attendre car il n’y a pas d’autre alternative.

La confrontation aura lieu devant le juge d’instruction du tout nouveau tribunal de première instance de Paris, dans le dix-septième arrondissement, au quinzième étage.