Jean-Luc Godard est décédé le 13 septembre 2022. Le réalisateur était âgé de 91 ans. Nous ne savons rien de plus concernant sa disparition pour le moment.

Jean-Luc Godard était un cinéaste franco-suisse prolifique de son époque. Cinéaste de la Nouvelle Vague, il a réalisé des chefs-d’œuvre tels que Le Mépris, A bout de souffle et Pierrot le Fou.

Jean-Luc Godard est un réalisateur reconnu qui a reçu de nombreuses récompenses. Neuf de ses films ont été inclus dans les choix officiels du Festival de Cannes, et six dans ceux du Festival de Venise. En 1960, il a reçu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur pour À bout de souffle, et en 2018, il a reçu une Palme d’or spéciale au Festival de Cannes. Il a par ailleurs reçu deux Césars d’honneur en 1987 et 1998, ainsi qu’un Oscar d’honneur en 2010.

Jean-Luc Godard était-il souffrant ?

Jean-Luc Godard est décédé le mardi 13 septembre 2022, à l’âge de 91 ans. Le cinéaste était-il, par ailleurs, malade ? Il n’y a pas eu de discussion à ce sujet, le cinéaste étant assez réservé sur sa vie personnelle. Pour l’instant, peu d’informations sur sa disparition ont été publiées. En revanche, il était encore assez actif, avec son dernier long métrage, The Picture Book, sorti en 2018. Il lui avait d’ailleurs fait une présentation au Festival de Cannes.

Avec Jean-Luc Godard, c’est un pan important du cinéma français qui se meurt. Le cinéaste franco-suisse était une figure clé du mouvement.

La Nouvelle Vague. Il a ainsi réalisé trois longs métrages qui sont devenus des classiques du cinéma français : Le Mépris, A bout de souffle, et Pierrot Le Fou.

Jean-Luc Godard est décédé, selon Libération du 13 septembre 2022. Le cinéaste de la Nouvelle Vague, connu notamment pour Le Mépris, A bout de souffle et Pierrot le fou, est mort à l’âge de 91 ans. C’est une figure importante de la Nouvelle Vague et du cinéma français qui s’est éteinte.

Jean-Luc Godard était un génie qui a déchiré le livre des règles sans le lire.

Godard était le franc-tireur inspiré de la Nouvelle Vague française, le McCartney du Lennon de Truffaut, et il a maintenu sa vision radicale jusqu’à la fin.

Le dernier grand moderniste du vingtième siècle est mort. C’est comme si Che Guevara avait évité l’assassinat et mûri en se cachant dans la jungle bolivienne : moins visible, moins important, mais néanmoins capable de diriger de loin les braquages de banques et les actes dramatiques de résistance armée qui rappelaient aux gens sa vocation révolutionnaire. Godard a d’abord été vénéré et adoré comme un héros, puis il a haussé les épaules et baillé : aussi négligent dans sa satire et sa dérision que dans son admiration. De la même manière que la Nouvelle Vague française a choqué Hollywood et tous les cinéastes, ses propres processus expérimentaux raréfiés ont maintenant été transférés à l’art vidéo.

Jean-Luc Godard : Le cinéma est terminé. Que dois-je faire ?

Les années 1960 ont été son apogée, lorsque les images et les phrases avaient le pouvoir de transformer le monde ; il a créé des films d’une fluidité et d’une rapidité étonnantes. Godard était l’essence même du cool continental : bavard, facile à vivre et branché. Ce portrait de lui scrutant une bobine de film est assez emblématique, mais des personnes sceptiques et revêche lui demandaient s’il ne pouvait pas mieux la regarder en enlevant ses lunettes noires. Ses sujets incluaient la moralité sexuelle et l’impossibilité atroce de la proximité et de l’amour, ainsi qu’un discours politique sophistiqué. Bande à part (1964) et Deux ou trois choses que je sais d’elle (1967) ont une vitalité et un style fantastiques : ils sautent de joie et défient la gravité à la descente.

Mais mon film préféré de Jean-Luc Godard de cette époque, et en fait mon film préféré de Godard en général, est Une Femme Mariée (1964), un chef-d’œuvre sophistiqué mais accessible, semblable à Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda. Macha Méril incarne Charlotte, une jeune femme mariée merveilleusement belle qui a une liaison avec un bel acteur. C’est un essai cinématographique digressif et une promenade de cinéphile dans Paris, où ailleurs ?

Il a une fascination warholienne pour les interviews de magazines et l’imagerie publicitaire, ainsi qu’un intérêt fétichiste pour les sous-vêtements. Jean-Luc Godard utilise également les sous-titres pour transmettre les pensées de Charlotte pendant qu’elle écoute deux femmes parler de sexe, anticipant ainsi le film Annie Hall de Woody Allen. C’est l’un des films les plus sexy et les plus étranges jamais produits, et je le préfère au film plus cinéphile de Brigitte Bardot, Le Mépris (1963).