Le plan d’épargne retraite (PER) s’est rapidement imposé comme l’une des possibilités pour réduire ses impôts et compléter ses retraites….

Le plan d’épargne retraite (PER) connaît une popularité croissante depuis sa création en 2019. Avec environ 6,2 millions d’économies en juin 2022, cette offre semble séduire.

L’ensemble de la somme due s’élève à plus de 50 milliards d’euros. Certes, comparé aux 1 800 milliards investis dans l’assurance-vie, cela peut paraître peu.

Cependant, le PER augmente mois après mois. Les versements en 2021 (5,5 milliards d’euros), sont encore deux fois plus élevés qu’en 2020.

Ce plan d’épargne s’est donc rapidement imposé comme l’un des choix pour réduire ses impôts et augmenter ses revenus de retraite. Tout est expliqué ici !

Réduction d’impôt grâce aux cotisations

Ce placement, appelé plan d’épargne retraite ou PER, est unique en son genre. En tant que tel, il constitue un complément de retraite présentant plusieurs avantages.

Il faut souligner que son principal avantage reste la réduction d’impôt. En effet, de nombreux souscripteurs sont séduits par l’avantage fiscal dès qu’ils s’engagent. Ce n’est pas une surprise.

Chaque euro investi dans le PER vous permet de déduire de vos impôts un montant équivalent. Et ce, dans la limite de 10% des revenus de l’année précédente. En 2022, les limites minimale et maximale sont de 4 114 € et 32 909 €.

Plus la tranche d’imposition est élevée, plus l’impôt sur le revenu que le souscripteur du PER peut déduire est important. Ainsi, si vous versez 4000 €, vous économiserez 1 640 € d’impôt si vous êtes imposé à 41% et 1 200 € si vous êtes imposé à 30%.

Par ailleurs, Henri Réau, le directeur du développement du courtier Placement-direct, fait valoir que la période est favorable à la planification fiscale.

De nombreux consommateurs sont désireux d’effectuer des versements en fin d’année afin de diminuer leurs impôts.

Le rôle de l’administration fiscale dans le PER

Cependant, il faut savoir que ce que les agents du fisc vous offrent vous est souvent retiré. Cela peut s’expliquer après la retraite.

Lorsque vous prenez l’argent une fois l’âge de la retraite atteint, le capital issu des versements d’entrée défiscalisés est imposé au barème progressif de l’impôt, sans l’exonération de 10%, selon nos confrères du Figaro.

Les bénéfices, en revanche, sont soumis à un abattement forfaitaire de 30 %. Par conséquent, et afin de maintenir l’investissement rentable, il est préférable d’avoir des impôts à un niveau plus bas pendant la retraite.

Il existe également une autre limite. L’argent investi est bloqué pendant de nombreuses années.

Toutes les sommes vous seront restituées après votre départ à la retraite. Sachez toutefois que, dans certaines circonstances, vous pouvez toujours récupérer l’argent avant la fin du terme.

En effet, le capital retiré est comptabilisé dans l’impôt sur le revenu. Et ce, sans même tenir compte de la réduction typique de 10 %. C’est une décision qui doit être prise avant de passer à l’action.

Les nombreuses méthodes de contrôle du PER

En matière de PER, la gestion par défaut reste la gestion dite « à horizon ». Celle-ci propose de sauvegarder progressivement les liquidités de placement.

Au fur et à mesure que la date de départ à la retraite approche, cette opération est réalisée. Pour les épargnants français, c’est le choix recommandé. Selon le site Good Value for Money, cette forme de gestion est préférée par 75% des consommateurs français.

Cependant, certaines personnes préfèrent contrôler leur propre allocation d’actifs et effectuer des arbitrages en cas de besoin. Par conséquent, il existe également la gestion libre.

À l’exception du PER Malte, qui est vendu par Boursorama Banque, presque tous les PER proposent cette option. Cependant, il y a aussi celui promu par Nalo. Ce choix semble être relativement peu répandu.

Les différents frais de ce plan d’épargne

Quelle que soit l’option de gestion choisie, il est toujours essentiel d’examiner les frais encourus. L’accumulation des frais implique que la performance du plan d’épargne se détériore avec le temps.

Les frais annuels devraient être d’environ 2,5 % en moyenne. Si l’on additionne les frais imposés par l’assurance et la société de gestion des fonds, on obtient ce chiffre. Sans compter les frais de dépôt (jusqu’à 5 % dans les contrats haut de gamme).

En outre, si vous choisissez un contrat géré, les frais de gestion annuels s’élèvent à près de 0,40 %. Le montant total de tous ces frais peut être assez important. Des produits nettement plus compétitifs sont souvent annoncés en ligne.