Julien Cohen a examiné un nombre infini de choses dans l’Affaire conclue à l’aide de sa fidèle paire de lunettes bleues. Un an après son départ inattendu, il règle enfin les comptes. Essaie-t-il encore d’amortir ses achats ?

Pour Julien Cohen, c’est la débandade.

Rien de tout cela ne correspond à la volonté de Julien Cohen. Il a su charmer ou taquiner pour sortir du jeu dans la salle des ventes de l’Affaire conclue. Impossible de comptabiliser le nombre de fois où il a réprimandé sa collègue du marché Boiron, Caroline Margeridon. A vrai dire, elle le lui rend bien. Si l’un des objets possibles retient son attention, il utilisera toute sa ruse pour gagner la course à ces objets. En d’autres termes, personne ne naît avec la capacité de surenchérir sur tous les autres à la vente aux enchères.

Sa peau semble sensible derrière ces lunettes légendaires. La preuve, il n’annonce pas son départ aux fans de l’émission de Sophie Davant en utilisant le discours qu’il a écrit avec Karine. C’est peu dire que lui et le trublion Pierre-Jean Chalençon nous manquent beaucoup au service des ventes. Le bon côté des choses, c’est qu’au moins il s’est remis sur pied.

Julien Cohen a-t-il l’air d’avoir quelque chose contre quelqu’un ?

Le créateur d’Affaire conclue a apparemment modifié le postulat pour éviter la calamité. Julien Cohen est un critique sévère qui aime travailler dans l’ombre. Pour ménager son ancien patron, il a recours pour la première fois à la pince à épiler. Disons qu’il y avait un peu plus de tonique là-dedans, un peu plus de suspense. Toujours est-il qu’il a du mal à taire ses opinions sur les nouvelles recrues de France Télévisions.

C’est une question de caractère, dit Julien Cohen. Celui qui ne remet pas en cause l’autorité et ne prend pas de risques est « un peu trop mou », comme on dit. Les indices fournis par le texte nous permettent de reconstituer sa stratégie de l’époque. Avons-nous vraiment atteint le dernier chapitre de l’Affaire conclue, comme il le prétend ?

Imposer un règlement…

Notre connaissance commune Jordan a soudainement pris une position ferme. S’il faisait les calculs, conclurait-il que l’expérience en vaut la peine ? Julien Cohen donne une réponse très précise tout en souriant. Le tarif était le même pour tous : 1 000 euros par jour pour un total de 26 articles, soit 38 euros par personne si elle était prête à prendre le risque de faire un achat. Il va devoir faire preuve de beaucoup de courage pour briser cette « règle imposée », mais il compte bien le faire. Il est indéniable que cela va lancer une conversation. Pour paraphraser, « il ne peut pas ne pas [investir] car s’il ne le fait pas, [il] ne reviendra pas » en raison de son expertise en matière de chasse.

Cela l’amène à faire faillite.

Il est temps de faire le bilan après quatre ans ! Il faut mettre en balance les « 300 000 euros » gagnés avec les « 1,2 million d’euros de produits dépensés » et les « 500 000 euros de choses invendables car je les ai achetées trop cher. » La douleur d’entrer dans la caverne d’Ali Baba comme une petite souris en vaudrait la peine. En attendant, souhaitons-lui le meilleur des succès dans toutes les entreprises qu’il entreprendra en 2023. Croisons les doigts pour que l’étincelle dans ses yeux ne s’estompe jamais…