Alors qu’il fait son retour sur le devant de la scène, Michel Polnareff s’ouvre sur son enfance difficile, marquée par la violence de son père.

Michel Polnareff, artiste sensible et contestataire, a conquis des dizaines de milliers d’auditeurs. Il est une icône culturelle en France, sa musique a influencé et a été influencée par beaucoup d’autres. En revanche, il ne doutait pas que la musique serait l’œuvre de sa vie. Jusqu’à récemment, il était réticent à parler de son passé. La célébrité, malgré ses nombreux dons, a eu une éducation vraiment misérable. Si ses déboires n’ont pas empêché son succès, ils ont certainement façonné qui il est aujourd’hui.

L’émergence de Michel Polnareff, un enfant prodige

Les premières années du créateur se déroulent à Nérac, où elle est née en 1944. (Lot-et-Garonne). Son père était un violoniste d’origine russe, tandis que sa mère était danseuse. Dès lors, il a tout d’une superstar de la musique française. Michel Polnareff garde un souvenir amer du comportement de son père.

Ce dernier était un homme très strict et exigeant qui espérait beaucoup de l’avenir musical de son fils en tant que pianiste classique. De plus, il n’hésitait pas à le malmener ou à le corriger afin d’en faire un jeune homme docile. Après avoir été interviewé par certains de ses collègues de Gala, Michel Polnareff s’est ouvert aux difficultés qu’il a traversées dans sa jeunesse. « Sa méthode d’éducation n’était pas idéale car elle était très éprouvante physiquement. Il était vraiment violent, c’était choquant (…) Je crois qu’il manquait de confiance en lui. Cet homme est pardonné. En effet, je l’ai fait. Profondément. »

Michel Polnareff a toujours combattu les objectifs parentaux, mais il est aujourd’hui à l’âge où il peut les pardonner. S’il a toujours été ouvert aux nouveaux sons, il a développé très tôt une vision non conventionnelle. C’est pourquoi la légendaire rock star Elvis Presley est mentionnée d’emblée. Son père, à l’époque, était très opposé à la présence de ce genre de musique à la maison. « À la maison, il m’était strictement interdit d’en jouer. La pochette de Don’t Be Cruel que j’avais cachée dans mon cahier est encore bien vivante dans mon esprit. Et lorsque je la regardais, mon esprit imaginait un scénario dans lequel je l’écoutais vraiment. Mon père a pris une ceinture quand il a découvert que j’aimais la musique rock. Le passage de vingt ans avait adouci mon cœur, cependant, et je pouvais lui pardonner. Quand j’en ai besoin, je peux aller vite ». Cependant, l’avenir de Michel Polnareff est considérablement affecté par les brimades qu’il a subies.

Mauvaise communication sur le lieu de travail tout au long de la vie

Michel Polnareff est pratiquement mythique dans l’esprit de beaucoup. D’ailleurs, ses œuvres les plus célèbres restent connues même après tant d’années. Entre l’exil de l’auteur aux Etats-Unis et sa dépression, l’interprète du Marilou a construit son mythe.

Michel Polnareff semble heureux maintenant qu’il est père d’un garçon de 12 ans (Louka). Avec l’arrivée de son nouvel album, il est à nouveau dans la lumière du jour. Il affirme que la promotion de cette œuvre n’est pas une chose à laquelle il a beaucoup réfléchi. Pourtant, les mélomanes auront l’occasion de le voir samedi soir prochain sur TF1. En effet, la chanteuse au teint blanc délaissera son émission de Star Academy pour se produire dans Letter to France. Avec ce concert, Michel Polnareff jouera son dernier spectacle en utilisant cette telecaster particulière.